Nous étions dans la rue le 18 octobre dernier concernant la future réforme du lycée professionnel avec une mobilisation relativement faible pour l’enseignement privé.
Depuis cette date, nous avons obtenu des précisions sur les éléments de la réforme annoncés par le président de la république au gré de ses déplacements et de ses prises de parole dans les médias (cf notre article lycée pro).
Le 21 octobre dernier, la Fep-CFDT était présente, aux côtés du Sgen-CFDT et de la Confédération, pour le lancement des quatre groupes de travail sur la réforme de la voie professionnelle : Comment réduire le nombre de décrocheurs ? ; Comment mieux préparer les poursuites d’études supérieures ? ; Comment améliorer le taux d’accès à l’emploi après le diplôme ? ; Comment donner des marges de manœuvre aux établissements tout en conservant le caractère national des diplômes ?
Depuis, nous sommes pleinement engagés dans le cycle de concertation avec la présence de nos militantes et militants dans les groupes de travail en délégation avec la Confédération et le Sgen. Aujourd’hui, nous sommes force de propositions avec un positionnement CFDT Education.
Cette période de dialogue que nous revendiquions s’étendra jusqu’à fin décembre et permettra de définir les éléments possibles de la réforme.
Contrairement à d’autres organisations syndicales, qui ont souhaité boycotter ces séances de dialogue ouvertes à tous les acteurs et toutes les actrices du système éducatif, à la CFDT, nous avons la conviction que c’est à la table des négociations que nous pouvons obtenir des avancées et infléchir les premières annonces.
C’est pour toutes ces raisons que la Fep CFDT n’appelle pas à la grève du 17 novembre.